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Pour un plan de sauvegarde du sport français

20 avril 2020
par Sophie Dion

En juin 2020, 17 des 20 clubs de Ligue 1 de football auront une trésorerie négative. Le monde du sport subit en effet comme tout secteur, les conséquences de la crise sanitaire. Les manifestations sportives de niveau international, national, régional ou local ont toutes été repoussées à des jours meilleurs.

Le monde professionnel comme le monde amateur et l’ensemble des acteurs du sport français, fabricants, commerçants, sponsors....vont connaître des difficultés dans les semaines et les mois qui viennent. C’est vrai en France comme dans la plupart des pays touchés par cette pandémie. Ainsi par exemple au Barca comme dans la plupart des clubs européens, les joueurs vont voir leur rémunération sensiblement réduite. Lionel Messi et ses partenaires l’ont accepté afin de préserver les finances du Club et maintenir ainsi le versement de l’intégralité des salaires des autres employés.
Une autre conséquence négative : de nombreuses entreprises qui soutiennent un Club auront sans doute du mal à reconduire leur partenariat. Dans le cadre de la préparation des jeux de Paris 2024, il est également à craindre que les grandes entreprises s’engageront avec plus d’hésitation. Dans une enquête réalisée du 23 au 27 mars, la première organisation professionnelle de la filière sport, des loisirs et de la mobilité, l’Union Sport et Cycle observe que les entreprises de la filière économique du sport s’attendent à une perte de chiffre d’affaires de plus de 3 milliard d’euros. 60% des entreprises partenaires du sport annoncent aussi qu’elles ne seront vraisemblablement plus en capacité d’apporter leur soutien et ce dès la rentrée prochaine.
Cette situation va avoir des conséquences sur toute la chaîne du sport : du club de la plus petite commune au plus grand club européen, du sportif amateur au plus grand sportif professionnel.
Pour faire face, les acteurs du sport vont devoir mettre en oeuvre de nombreuses démarches: demander des délais de paiement aux services de l’Etat, renégocier avec leurs banques et leurs fournisseurs, leurs assurances pour la prise en charge des reports des événements sportifs, renforcer leurs fonds propres, augmenter leur capital, ou enfin procéder à des licenciements de leurs salariés.
Les pouvoirs publics semblent avoir été alertés sur cette situation. Un groupe de travail a été mis en place au sein de la commission culturelle en charge du sport à l’Assemblée Nationale pour mesurer les impacts de la crise et formuler des propositions pour le redémarrage de l’activité. Ces mesures de sauvegarde seront nécessaires pour que le sport français puisse jouer le rôle éducatif, social et économique que chacun souhaite et attend.

En tant qu’avocats et conseils, il appartient également à Fidal Sport de se tenir au plus près de nos clients pour les aider à surmonter ce moment et de les accompagner de la meilleure façon possible en étant force d’imagination et de propositions pour le retour à meilleur fortune.

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