Avec 1,4 millions d’associations recensées, l’association appartient au quotidien des Français. Les associations fournissent des emplois à plus d’1,8 millions de salariés. Elles sont au cœur des principaux enjeux de société. Les quatre grands domaines de leur activité sont le social, la santé, la culture et le sport. Le sport est le deuxième secteur le plus dynamique après la culture. En moyenne, au cours des trois dernières années, 16,1% des créations d’associations concernent la thématique « Sports, activités de plein air ».
Les associations sont la base de notre écosystème du sport. Dans chaque ville ou village, le club sportif est sous forme associative. Il en va de même du Comité national olympique et sportif français, tout comme l’ensemble des fédérations nationales qu’il regroupe. Ce qui est vrai au niveau national l’est également au niveau international. Le Comité International Olympique, l’Agence Mondiale Antidopage tout comme la Fédération Internationale Automobile ou la Fédération Internationale de Football sont par exemple des associations de droit privé. Les budgets gérés par ces fédérations sont considérables et le modèle associatif répond à leurs exigences.
S’il en était besoin, la modernité de notre modèle associatif est encore sous les feux de l’actualité. Pour mettre en place les Jeux olympiques et paralympiques de Paris, semblablement à ce qu’avaient décidé Londres et Sotchi, c’est la forme associative qui a été choisie pour le COJOP. Ce choix répond aux exigences du contrat de ville hôte exprimé à l’article 3.1 qui énonce que « la Ville hôte et le CNO hôte constitueront le COJO comme une entité dotée de la personnalité juridique en vertu de la législation du Pays hôte et sous une forme qui lui procure le maximum d’efficacité au regard de ses opérations et de ses droits et obligations en vertu du Contrat ville hôte.»
C’est dire le dynamisme et la modernité de l’association comme figure juridique pour réglementer l’ensemble du secteur sportif national et international.